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 Shakespeare Valentino McCartney ♛ No more lonely nights

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Je m'appelle Shakespeare... Je suis... Loser.

Shakespeare E. Vlatzig
Shakespeare E. Vlatzig

✄ NOMBRE DE CYCLES : 656
✄ A ATTERRIT : 21/03/2011
✄ MOOD : Perturbé, fatigué d'être perturbé, déprimé d'être fatigué d'être perturbé, tout ça... =/


heart and soul
ϟ AGE : 32 ans
ϟ SOME FRIENDS :
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MessageSujet: Shakespeare Valentino McCartney ♛ No more lonely nights   Shakespeare Valentino McCartney ♛ No more lonely nights EmptyLun 9 Avr - 16:43

Shakespeare Valentino McCartney

❝ Kill or be killed, that is the real question ❞



23 ans △ 13 août △ michael trevino △ ancien étudiant en commerce △ espagnole △ célibataire △ the runaways

Alors, il parait que t'as un véritable caractère de pig c'est vrai ? Ma vie est divisée en deux parties : avant l’invasion complète, et après bien évidemment, ça va de soi. Et cette séparation m’a énormément changé.

J’étais un garçon au comportement assez complexe, très imprévisible, et j’ai gardé cette caractéristique par ailleurs. Quand j’étais encore au lycée, j’étais le garçon populaire qui n’avait aucun problème pour avoir une copine — qui les collectionnait même, si je puis dire — et dont le mode de vie un peu bourgeois ne posait aucune difficulté. J’étais comme… Gâté. Pourri gâté. J’avais tout, je ne m’en contentais pas forcément… Ça pouvait aller loin, la preuve : je faisais parti de l’équipe de football américain de l’école, et je détestais perdre… Ne pas gagner un match pouvait me foutre en rogne pendant des jours entiers, et pourtant, j’avais toujours cette même réputation du gars sympa ou plus exactement ‘hyper cool’ avec qui il fallait être ami. Aujourd’hui, quand j’y repense le soir, souvent avant de me coucher… Je me dis que j’étais quand même un beau conn*rd.

Je suis devenu quelqu’un de différent… J’ai toujours cette impulsivité qui me pousse à faire des choses sans réfléchir vraiment sur le coup, mais à le faire seulement après. Dans la situation où j’étais, ce n’était pas tellement une bonne chose… Mais pour l’instant, je n’étais pas encore mort… Je m’en sortais plutôt bien, avec l’aide des autres pour me contrôler un peu quand je commence à partir en délire… J’essaye de changer ce défaut, d’essayer de me canaliser, de me contrôler, de me poser.
Vivre dans une grotte ? Ça vous transforme. J’avais l’habitude de la grande maison où je pouvais organiser tout type de soirée avec des potes, et d’autres personnes du lycée avec qui je n’avais pas forcément fait connaissance… Le jeu de la popularité, c’était quelque chose… Ça m’avait rendu comme égocentrique, alors avoir à penser aux autres du jour au lendemain n’a pas été facile…J’ai perdu cette dimension bourgeoise que les âmes ont trouvé… Alors que j’avais tout sur un plateau d’argent, je suis maintenant débrouillard. J’ai mis du temps à m’y faire, mais c’est devenu naturel. Ces nouvelles facettes font parties de moi.

Vivre ainsi m’a aussi appris des choses. À vingt-deux ans, je savais, j’avais compris des choses qu’en temps normal, s’il ne s’était rien passé, j’aurais acquises bien plus tard dans ma vie. J’ai appris à agir vite en usant de la ruse qui n’est autre que la clé de notre survie. J’ai gardé mon côté sociable, car adolescent, populaire ou non, je connaissais tout de même beaucoup de monde, que j’appréciais, et je ne restais pas seul ( enfin.. j’aimais que ce monde en question tourne autour de moi, je l’admets à nouveau ). Je suis aujourd’hui quelqu’un de relativement sensible, même si je le cache en permanence. J’ai toujours beaucoup, voire énormément de défauts, on ne peut pas changer complètement. Je reste ce gamin irascible et incontrôlable… Mais je pense que je suis une personne un peu plus appréciable qu’avant. Et euh, surtout… N’allez pas penser que je suis quelqu’un qui a toujours les sourcils froncés hein ! Il faut également savoir que je ris souvent et facilement, et que les ‘petites boulettes’ et moi ne faisons qu’un…
Mais on m'a aussi dit que t'étais un peu un superhéro, c'est vrai, t'as évité les traqueurs pour venir ici ? « Putain mais il faut se barrer d’ici ! Je veux pas finir comme eux ! »« Mais comment ça, partir ?! Tout laisser ?! » Kingsley me fit oui de la tête, et une heure plus tard, nous étions chacun dans notre chambre à préparer un sac avec quelques affaires à l’intérieur, rien de très lourd. Je mettais tout dans le coffre de ma voiture, et allais chercher Kingsley devant chez lui. Partir me faisait mal au cœur. Je laissais mes amis, je laissais ma famille, je laissais Eden… Mais d’un autre côté… Je ne pouvais pas rester… J’avais remarqué cette lueur dans les yeux d’Eden, et ensuite chez mes parents… Et à chaque fois, ils devenaient tous très gentils ! Et la télévision ! Ils n’y avaient plus de film d’horreur, rien ! Tout était devenu innocent, et c’était vraiment louche… Je préférais m’éloigner de ce monde là… Et je n’étais pas le seul apparemment. Nous étions arrivés dans une ville un peu plus loin, où nous voulions nous arrêter pour la nuit. Notre objectif était d’arriver dans une mégapole où chacun pourrait reprendre ce qu’il faisait : lui de la musique et moi du commerce. Je n’avais cessé de penser à tout ce qui s’était passé ces dernières années. Qu’est-ce que c’était exactement ? J’achetais un journal à une personne qui avait cette même lueur dans les yeux… Cette sorte de… Virus avait-il sévi ici aussi ? Je m’affalais sur le lit de la chambre du motel, et commençais à lire le journal. « Kingsley… Kingsley… Arrête de jouer de la guitare et écoutes moi s’il te plaît… On a un très sérieux problème… Je suis en train de lire un journal très sérieux, qui annonce que l’invasion entreprise depuis de longues années est enfin accomplie, et que l’occupation définitive par les Âmes est enfin déclarée… »« Si ça dit vrai… J’ai vraiment pas envie de finir en robot télécommandé par un extra-terrestre… En tous cas, ça expliquerait le changement de couleur des yeux, non ? Mais pour la cicatrice qu’ils avaient tous, je ne vois pas… » Nous quittions la ville à sept heures du matin, et surprise, nous ne devions même pas payer… Encore un preuve que les personnes et que le gouvernement avait totalement changé… Nous nous arrêtions à un village où nous pensions que la population ne serait pas touchée.. Nous avions tout faux. Ils avaient raison : nous avions été colonisés, et leurs regards dirigés vers nous ne présageaient rien de bon… Un soir, alors que nous allions nous coucher pour continuer notre quête d’un lieu sûr et tranquille non occupé, nous avons surpris une discussion au bas de notre fenêtre. « Ce sont des humains. Ils ne peuvent pas repartir, beaucoup d’Âmes veulent venir sur cette planète, il nous faut des hôtes… » À ce moment là, nous rangions toutes nos affaires dans nos sacs et regagnions la voiture pour partir le plus loin possible. Malheureusement, nous n’avons pas été très discrets au démarrage, attirant l’attention de tous ces petits… Gens. Je peux vous assurer que dans ce genre de situation, votre cœur bat plus vite encore que quand vous êtes dans la même pièce qu’une fille très très très jolie. Là, il y a l’adrénaline et l’instinct de survie qui se combinent et qui vous transforment en pile et en as du volant… Mais ces saletés nous poursuivaient toujours ! Allez savoir comment, ils avaient l’air d’avoir de bons yeux tous… Ils avaient une formation pour nous pourchasser ou bien ? Sur le coup, pas trop le temps d’y penser… Je prenais un peu des sorties au hasard en essayant de rester à l’écoute de mon fidèle co-pilote, Monsieur Matt-Walker ! Et bah vous savez quoi ? On est arrivés quelque part où il n’y avait rien, avec pour seuls camarades nos sacs, mais VIVANTS, si je puis dire. J’avais toujours le journal dans mon sac et le lisais de nouveau, alors que nous nous étions cachés derrière de grandes pierres, en attendant la tombée de la nuit. C’était incroyable… C’était tout bonnement impossible… Je soupirais de fatigue, et m’endormais avec difficulté car un peu trop sur mes gardes, tout en repensant à Eden… Pourquoi l’avait-ils prise elle ? Ils n’avaient pas eu le droit… Le lendemain, j’ouvrais les yeux, et me retrouvais face à… Des inconnus. Je gueulais un coup, et tentais de reculer le plus possible sans penser au fait qu’il y avait ce graaaand cailloux derrière moi. Kingsley fut réveillé par mon cri. Ok… TROUVER – ISSUE étaient les deux seuls mots que j’avais en tête, mais les exécuter s’avérait plus difficile que prévu vu que les gars qui nous encerclaient ne devait pas être moins de cinq. Je regardais leurs yeux… Ils n’avaient rien, aucune lueur, rien de brillant. Un regard avec Kingsley, et nous nous levions devant les armes de ces humains qui se chuchotaient quelques mots que je n’entendais pas. « On… On est humains… Vous pouvez regarder si vous voulez… Nos yeux, et nos nuques… » Ils vérifièrent, et dés ce moment… Nous faisions partis de cette grande famille qui était cachée dans des grottes.
Sinon, les enfants-âmes tu veux les mwaha ou les calin ? Je ne porte pas encore d’avis sur les enfants. La question les concernant est trop récente pour que je me fasse un réel avis. Pour l’instant, j’attends de voir ce que les infiltrés parmi les soigneurs vont nous apporter comme information. Ces enfants ont grandi avec des âmes, ils sont forcément influencés, mais d’un autre côté… Ils sont humains… Je préfère me taire et ne pas dire de bêtises, venez me reposer la question dans quelques temps, je tâcherai d’être plus précis sur ce que je pense.




L'histoire est entièrement vraie puisque je l'ai imaginée du début jusqu'à la fin

13 août 1989, vers dix-sept heures. Temps ensoleillé, environ 29°. Aucun nuage à l’horizon. Environnement parfait pour accueillir le nouveau membre de la famille McCartney… Shakes Peares Valentino. « Hop hop hop ! Je vous arrête là déjà ! C’est pas Shakes Peares, genre « Il secoue des poires » mais Shakespeare, genre un prénom , naméoh !… Ça veut faire un écrit officiel, et ça commence par écorcher mon prénom, je vous en remercie. Allez vous-en ! Oui, vous m’avez bien entendu ! Je vais la raconter moi-même mon histoire… [les biographes quittent la pièce] Bande d’incapables…
Alors… Comme ils l’ont si mal dit, je me prénomme Shakespeare ; de nom complet Shakespeare Valentino McCartney. Je suis l’enfant d’une jeune bourgeoise espagnole, Georgia Garcià Gonzales (je sais, c’est très stéréotypé, mais on ne choisit pas son nom de famille), et d’un homme d’affaire américain, Alexander McCartney. Je suis né un samedi 13 août, en 1989, à Madrid : mes parents étaient venus rendre visite à mes grands parents du côté maternel… Ils n’avaient pas prévu que j’arriverais prématurément… Du coup, j’ai la nationalité espagnole… M’enfin, aujourd’hui, savoir de quelle nationalité nous sommes n’a aucune importance, vu qu’on est dans un monde où le mot le plus important se trouve être « SURVIE ». Petit, je haïssais mon nom. Shakespeare ? Croyez-vous vraiment qu’un gamin de six ans puisse aimer s’appeler ainsi, devenant ainsi le chouchou des professeurs, sans savoir pourquoi, et comprenant seulement dix ans plus tard qu’il s’agissait du nom de famille d’un des plus grands dramaturges anglais ? Je n’étais pas fou : j’ai vite essayé de trouver une alternative ! Les surnoms du type Shake ou Peare… Ce fut rapidement énervant… Et je pense que le jour où j’ai pété mon câble, j’ai eu l’idée la plus génialement génialissime : j’ai décomposé mon prénom en Shay Keith Peare. Entre ces trois noms, lequel vous semble le plus normal ? Keith, hein ? Et bien dés que j’allais dans un endroit où on ne me connaissait pas encore, je donnais ce prénom ! Et comme j’ai toujours été chanceux, j’ai changé d’école à ce moment là, pour entrer au collège. Ça a été… Mon NEW START à moi.


« Hey Keith, tu sèches ou pas ? On voulait se faire un petit match de basket ! »« Un match de basket, et c’est maintenant que vous me prévenez ?! Bien sûr que je sèche ! » Pour être honnête, je ne saurais vous dire si je séchais pour aller au match ou si je séchais pour éviter d’avoir cours de littérature avec ces professeurs qui pensaient que mon deuxième prénom était Shakespeare ( oui oui, ne me demandez pas comment je m’étais débrouillé, mais là où j’étais, je m’appelais Keith Shakespeare Valentino McCARTNEY ). Les remarques comme quoi c’était moi qui allait lire la scène tant de l’acte tant de Hamlet, etc… J’en avais ras le bol. Ma vie était devenue plus que super, depuis que je me faisais appeler Keith et non Shakespeare… Mes potes se foutaient souvent de moi, en croyant qu’il s’agissait de mon deuxième prénom, mais tant qu’ils ne savaient pas que c’était le premier, et que Keith n’était pas du tout sur mes papiers d’identité… C’était bon. Des scènes comme celles que je viens de décrire ? Cela arrivait souvent. Nous étions une bande de sportifs, pas forcément d’intellectuels binoclards… Du moins, c’était ce que je pensais à ce moment là, et je n’avais que seize ans. J’en ai vingt-trois à l’heure où je vous parle, cela fait déjà six années. Le seul problème que cela m’apportait était que la fille qui me plaisait n’avait pas comme les autres cette préférence pour les joueurs de l’équipe de football… Elle était la « numéro une » de ma « liste », et je n’arrivais pas à mettre le grappin sur elle : Eden. Eden Jessica Weston. Non seulement elle était attirante physiquement grâce à ses longs cheveux bruns ondulés (j’ai toujours été attiré par les brunes), ses yeux verts émeraudes (cela faisait une partie de sa réputation), et sa démarche posée et élégante… Mais elle était également l’une des meilleures en classe. Comment une personne pouvait atteindre un tel degré de perfection ? Quoi qu’il en soit, j’avais tout essayé pour l’avoir, et malgré mes nombreuses tentatives, aucune ne put m’apporter la satisfaction d’avoir avancé… Et jamais je n’aurais cru que mon professeur de littérature serait celui qui m’aiderait — même si c’était intentionnel. « Monsieur Shakespeare… Vous avez séché beaucoup de mes cours… Une chance pour vous que je vous aime bien, vous prendrez des cours particuliers avec la brillante Mademoiselle Weston. »cJe mimais une expression de rejet à ces cours, mais étais en réalité plus qu’intéressé. Je veux dire, qui aurait rêvé mieux ?


[- Qu’est-ce qu’il y a ? Il ne me reste plus que … Pour raconter mon histoire ? Bah écoutez, si vous aviez été plus performant au début, j’aurais sûrement moins de difficultés à mettre les choses en place. Allez, dehors, vous me déconcentrez. Merci.]


Excusez-moi, ce sont ces biographes, ils me foutent la pression pour leur mauvais travail… Où j’en étais ? Ah oui, les cours particuliers, mais comme je n’ai pas beaucoup de temps, je vais accélérer un peu le rythme, si vous voulez bien. Je la retrouvais donc tous les samedi matins (les mercredis après midi étant occupés par les entraînement de football) pour rattraper tous les cours de littérature que j’avais loupé depuis le début de l’année… Nous devenions très proches, et elle fut la première personne à qui j’avouais que je m’appelais en réalité Shakespeare Valentino, et non Keith. À ma grande surprise, elle en rit, et m’avoua qu’elle n’y portait pas d’importance… Ce jour là, elle ne fut pas seulement la « number one » de ma « liste », mais la seule. Difficile à dire… Mais j’avais fini par ressentir plus que de la simple attirance. Nous avons commencé à nous voir en dehors de ces cours particuliers. J’essayais de l’emmener dans pleins d’endroits différents, jusqu’à ce qu’elle décide que c’était à son tour de faire le choix de nos destinations. Et vous savez quoi ? Nous avons déjeuné un sandwich en discutant tout simplement, en marchant près du lac ; nous sommes allés à un laser game ; et nous avons regardé un film au cinéma. Je n’y aurais jamais pensé pour être honnête, et pourtant, c’est à ces moments qu’il se passa le plus de choses. Notre premier baiser, notre premier gros câlin, et ce fut chez moi et non chez elle que nous passions pour la première fois aux choses sérieuses. Et vous savez quoi ? Personne dans le lycée n’était au courant. Elle avait accepté tous mes défauts qui consistaient en l’égoïsme, l’orgueil et la fierté, l’impulsivité. J’avais l’impression qu’elles les aimaient ces petites caractéristiques qui irritaient les autres.


« Putain, mais tu pourrais pas faire attention un peu ! Merde, quoi ! » Le garçon face à moi s’excusa, et je soupirais. Je le fusillais du regard et remarquais sa guitare sur le dos. Je levais un sourcil et lui demandais s’il était au conservatoire juste à côté. Il acquiesça et j’avouais que c’était assez impressionnant, même si j’étais un sportif : c’était un excellent conservatoire à côté… Il devait être bon, vraiment bon. J’avais rendez-vous avec Eden, mais avec ma chemise tâchée de café… Je soupirais de nouveau, et l’appelais pour décaler notre déjeuner à demain. Elle accepta comme si ça l’arrangeait également, et j’invitais l’inconnu à boire un verre s’il avait le temps. Et il en avait. J’essayais de faire disparaître la tâche aussi bien que je le pouvais, mais il restait une trace conséquente… Je fis connaissance avec lui : il était trois ans plus âgé, s’appelait Kingsley, et avait quitté l’école à seize ans pour vivre sa passion, soit la musique. Alors que tout nous opposait, j’avais trouvé en lui plus qu’un bon ami ou qu’un meilleur ami, nous étions — pour nous — de la même famille. Et c’était un peu bizarre vu que ma relation avec Eden était de plus en plus sérieuse. Nous avions maintenant dix-huit ans, ce qui faisait que nous étions ensemble depuis un ans et demi. Pas mal, hein, pour des adolescents ? Bref, alors que j’avais toujours été très solitaire malgré ma « popularité », j’avais comme un frère, et une petite-amie qui m’aimait. Je ne pouvais rêver mieux… Mais tout changea rapidement. Eden devint un peu plus étrange, différente. Nous ne nous voyions plus qu’en dehors, et je n’avais pas eu l‘occasion d’avoir des moments vraiment seul avec elle. Au début, je pensais à un amant, mais je compris vite que non… Alors je penchais pour l’hypothèse « j’ai fait quelque chose de mal »… Mais en y réfléchissant, rien non plus. J’en parlais à Kingsley qui observait ce même phénomène d’éloignement avec sa famille… Tout comme Sherlock et Watson, nous avons décidé ce jour là de commencer une sorte d’enquête…


« Putain mais il faut se barrer d’ici ! Je veux pas finir comme eux ! »« Mais comment ça, partir ?! Tout laisser ?! » Kingsley me fit oui de la tête, et une heure plus tard, nous étions chacun dans notre chambre à préparer un sac avec quelques affaires à l’intérieur, rien de très lourd. Je mettais tout dans le coffre de ma voiture, et allais chercher Kingsley devant chez lui. Partir me faisait mal au cœur. Je laissais mes amis, je laissais ma famille, je laissais Eden… Mais d’un autre côté… Je ne pouvais pas rester… J’avais remarqué cette lueur dans les yeux d’Eden, et ensuite chez mes parents… Et à chaque fois, ils devenaient tous très gentils ! Et la télévision ! Ils n’y avaient plus de film d’horreur, rien ! Tout était devenu innocent, et c’était vraiment louche… Je préférais m’éloigner de ce monde là… Et je n’étais pas le seul apparemment. Nous étions arrivés dans une ville un peu plus loin, où nous voulions nous arrêter pour la nuit. Notre objectif était d’arriver dans une mégapole où chacun pourrait reprendre ce qu’il faisait : lui de la musique et moi du commerce. Je n’avais cessé de penser à tout ce qui s’était passé ces dernières années. Qu’est-ce que c’était exactement ? J’achetais un journal à une personne qui avait cette même lueur dans les yeux… Cette sorte de… Virus avait-il sévi ici aussi ? Je m’affalais sur le lit de la chambre du motel, et commençais à lire le journal. « Kingsley… Kingsley… Arrête de jouer de la guitare et écoutes moi s’il te plaît… On a un très sérieux problème… Je suis en train de lire un journal très sérieux, qui annonce que l’invasion entreprise depuis de longues années est enfin accomplie, et que l’occupation définitive par les Âmes est enfin déclarée… »« Si ça dit vrai… J’ai vraiment pas envie de finir en robot télécommandé par un extra-terrestre… En tous cas, ça expliquerait le changement de couleur des yeux, non ? Mais pour la cicatrice qu’ils avaient tous, je ne vois pas… » Nous quittions la ville à sept heures du matin, et surprise, nous ne devions même pas payer… Encore un preuve que les personnes et que le gouvernement avait totalement changé… Nous nous arrêtions à un village où nous pensions que la population ne serait pas touchée.. Nous avions tout faux. Ils avaient raison : nous avions été colonisés, et leurs regards dirigés vers nous ne présageaient rien de bon… Un soir, alors que nous allions nous coucher pour continuer notre quête d’un lieu sûr et tranquille non occupé, nous avons surpris une discussion au bas de notre fenêtre. « Ce sont des humains. Ils ne peuvent pas repartir, beaucoup d’Âmes veulent venir sur cette planète, il nous faut des hôtes… » À ce moment là, nous rangions toutes nos affaires dans nos sacs et regagnions la voiture pour partir le plus loin possible. Malheureusement, nous n’avons pas été très discrets au démarrage, attirant l’attention de tous ces petits… Gens. Je peux vous assurer que dans ce genre de situation, votre cœur bat plus vite encore que quand vous êtes dans la même pièce qu’une fille très très très jolie. Là, il y a l’adrénaline et l’instinct de survie qui se combinent et qui vous transforment en pile et en as du volant… Mais ces saletés nous poursuivaient toujours ! Allez savoir comment, ils avaient l’air d’avoir de bons yeux tous… Ils avaient une formation pour nous pourchasser ou bien ? Sur le coup, pas trop le temps d’y penser… Je prenais un peu des sorties au hasard en essayant de rester à l’écoute de mon fidèle co-pilote, Monsieur Matt-Walker ! Et bah vous savez quoi ? On est arrivés quelque part où il n’y avait rien, avec pour seuls camarades nos sacs, mais VIVANTS, si je puis dire. J’avais toujours le journal dans mon sac et le lisais de nouveau, alors que nous nous étions cachés derrière de grandes pierres, en attendant la tombée de la nuit. C’était incroyable… C’était tout bonnement impossible… Je soupirais de fatigue, et m’endormais avec difficulté car un peu trop sur mes gardes, tout en repensant à Eden… Pourquoi l’avait-ils prise elle ? Ils n’avaient pas eu le droit… Le lendemain, j’ouvrais les yeux, et me retrouvais face à… Des inconnus. Je gueulais un coup, et tentais de reculer le plus possible sans penser au fait qu’il y avait ce graaaand cailloux derrière moi. Kingsley fut réveillé par mon cri. Ok… TROUVER – ISSUE étaient les deux seuls mots que j’avais en tête, mais les exécuter s’avérait plus difficile que prévu vu que les gars qui nous encerclaient ne devait pas être moins de cinq. Je regardais leurs yeux… Ils n’avaient rien, aucune lueur, rien de brillant. Un regard avec Kingsley, et nous nous levions devant les armes de ces humains qui se chuchotaient quelques mots que je n’entendais pas. « On… On est humains… Vous pouvez regarder si vous voulez… Nos yeux, et nos nuques… » Ils vérifièrent, et dés ce moment… Nous faisions partis de cette grande famille qui était cachée dans des grottes. Là, nous avons eu une ‘chambre’ pour nous deux, et avec un petit entraînement, nous avons commencé à partir également en expédition. J’ai envie de vous dire « cf. la partie ‘ces petits riens qui font ce petit vous’ » ! Personnellement, je me sentais bien… Même si vivre caché et dans ces conditions ne m’enchantaient pas, je m’y étais habitué, j’avais eu une véritable transformation… Mais pour Kingsley, c’était différent. Il n’aimait pas ces grottes, il ne s’y sentait pas à sa place… Nous en avons beaucoup parlé, mais il avait pris sa décision… Il partirait pour l’Escape Camp… Et il est parti. Je ne l’ai pas suivi, je ne voulais pas abandonner les personnes avec qui j’étais devenu ami, les personnes qui nous avaient aidé, sous prétexte que je supportais mal les lieux… Les adieux furent courts, nous n’étions pas des sentimentaux… Mais je pense souvent à lui. Il était comme mon frère, après tout.


Cela fait maintenant un moment que je vis dans ces grottes, que je pars en raid. Je me suis parfaitement intégré. Mais il y a peu, on a entendu parler de ces enfants âmes. Enfin… Ce sont des enfants humains dont les parents, des Âmes, auraient refusé l’insertion. Ils ont ouvert un centre d’étude. Honnêtement, je ne sais pas quoi en penser. L’avenir me dira.

[- Quoi ? Plus le temps ? Et bah laisse moi te dire, je viens de finir ! Pff. Tout le monde n'est pas comme vous, hein... Et puis, pourquoi vous faites ma biographie ? ... Vous voulez m'inviter à dîner, pour vous faire pardonner ? Ingénieux... Mais dites, avec vos yeux bleus clairs là, vous êtes pas des Âmes, hein ? Eh oh... Vous me répondez... S'il vous plaît... Oh oh... Caca. »]





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Dernière édition par Shakespeare V. McCartney le Lun 9 Avr - 17:39, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Shakespeare Valentino McCartney ♛ No more lonely nights   Shakespeare Valentino McCartney ♛ No more lonely nights EmptyLun 9 Avr - 16:48

Re-bienvenue Shake. tourne lèche
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ADMINje t'aime. souviens-toi, ils ne peuvent pas nous enlever ça.

Fauve
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MessageSujet: Re: Shakespeare Valentino McCartney ♛ No more lonely nights   Shakespeare Valentino McCartney ♛ No more lonely nights EmptyLun 9 Avr - 17:55


FÉLICITATIONS !

tu es validé !

Je t'aime bien toi, j'ai juste à poster ça pour te valider, t'as déjà ta couleur cute
Alors maintenant mon petit haricot rose, la première chose à faire est de recenser ton avatar ici, ensuite tu dois passer par les divers registres pour te recenser, tu dois jeter un œil à tous,ils se trouvent ici, c'est très important et super utile donc faites-la please I love you Ensuite si tu veux te faire un ami, tu pourras trouver le modèle de scénario ici selon la race du personnage. Et un dernier point : tu as l'obligation de T'AMUSER !
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Mebaël Lampqvist-Ginzborg
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MessageSujet: Re: Shakespeare Valentino McCartney ♛ No more lonely nights   Shakespeare Valentino McCartney ♛ No more lonely nights EmptyMar 10 Avr - 14:48

SHAKE TON BOOTY cheers Shakespeare Valentino McCartney ♛ No more lonely nights 160886
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I'm the god of sex, baby !

Nate S. Kennedy
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MessageSujet: Re: Shakespeare Valentino McCartney ♛ No more lonely nights   Shakespeare Valentino McCartney ♛ No more lonely nights EmptyMar 10 Avr - 18:28

Mon cher esclave... il va falloir que tu passes dans mon cabinet medical pour ton inspection Cool il faut bien que je verifie que le coach sportif est bien en pleine forme et en pleine possession de ses moyens Shakespeare Valentino McCartney ♛ No more lonely nights 445344
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Je m'appelle Shakespeare... Je suis... Loser.

Shakespeare E. Vlatzig
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MessageSujet: Re: Shakespeare Valentino McCartney ♛ No more lonely nights   Shakespeare Valentino McCartney ♛ No more lonely nights EmptyMar 10 Avr - 19:06

Tu veux que je le shake pour toi mon body ma lampe-qui-visse préférée ? Shakespeare Valentino McCartney ♛ No more lonely nights 445344 /sbaf/

Citation :
il faut bien que je verifie que le coach sportif est bien en pleine forme et en pleine possession de ses moyens
Je passerai te voir pour te montrer à quel point je suis en forme, et à quel point je suis en pleine possession de mes moyens. Shakespeare Valentino McCartney ♛ No more lonely nights 445344
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Nate S. Kennedy
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MessageSujet: Re: Shakespeare Valentino McCartney ♛ No more lonely nights   Shakespeare Valentino McCartney ♛ No more lonely nights EmptyMar 10 Avr - 19:10

j'ai hâte de voir ça... ahah
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