Finnick ❝ May the odds be ever in your favor.. ❞

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27 ans △ Indéfini △ Max Irons △ Traqueur △ la planète Janus (mais également Planète des Araignées, des Brumes, des fourmis, des Ours, des Chauves-souris et des fleurs) △ Célibataire △ Humain éradiqué de son esprit

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Alors, il parait que t'as un véritable caractère de c'est vrai ? Il paraît que je suis buté comme un Certes, les âmes ne "mentent pas", mais j'ai toujours été quelqu'un de méfiant, peut-être à cause de mes nombreux voyages? Dans tous les cas, je suis loin d'être un petit naïf facile à berner. (Pas étonnant que je sois devenu traqueur) Protecteur, j'attache beaucoup d'importance à mes proches, prêt à les défendre jusqu'à la mort. Pour moi, toutes les âmes qui vivent à Tucson sont comme ma famille...une grande famille. Je pensais que cette planète était un monde comme un autre. J'avais faux sur toute la ligne. Le plus difficile avait été de dompter mon hôte. Certes, j'ai réussi à l'éradiquer de mon esprit, mes ses souvenirs jaillissent encore dans ma tête comme le feu d'un volcan. Quand ça arrive, je perds tous mes moyens. Il faut savoir que mon hôte était un para commando, un des meilleurs paraît-il. C'était un jeune homme impulsif, imprévisible, coriace, désinvolte presque violent. Ses sautes d'humeur m'ont donné pas mal de fil à retordre. Ma Tutrice m'a signalé un changement radical dans mon comportement et m'a proposé de changer d'hôte. J'ai refusé. Je suis un peu masochiste il faut croire? Moi-même je suis surpris par mes réactions. Je suis devenu plus spontané et...sauvage? (Rassurez-vous, je n'ai rien d'un Rambo!) C'est assez difficile à expliquer. De tous les mondes que j'ai eu l'occasion de visiter, la Terre reste selon moi dangereuse pour notre espèce. Les humains forment une vraie menace pour les âmes. J'ai toujours pensé qu'il aurait fallu faire abstraction de cette planète et en visiter une autre, et pourtant je suis toujours là. J'ai toujours été de nature coriace, ou peut-être était-ce de l'orgueil? Je préférais dire que je suis borné et intrépide, le genre à faire tout pour arriver à ses fins. Je ne lâche pas facilement le morceau. Récemment, je me suis découverte une nature malicieuse, presque sournoise...J'avoue que ça m'inquiète un peu, même si je ne m'en rends pas toujours compte.

Que penses-tu de la terre ? Les hommes en cavales te font ? Comme expliqué ci-dessus, la Terre reste le monde le plus surprenant qu'il m'ai été donné de voir. Cela fait trois ans que j'y suis et pourtant, j'ai toujours du mal à m'y adapter. Dès mon réveil, j'ai du faire face à la colère et la violence morale de mon hôte. Les premières semaines furent les plus pénibles, à tel point que j'ai failli demander mon insertion dans un autre corps. Garett Redfield était un militaire, une vraie bête sauvage. Ses souvenirs m'ont secoué comme si j'avais été plongé dans un mixer, broyé comme un vulgaire fruit. La rancune, la colère, l'orgueil, la violence, le sadisme, le malice...Tout ça m'était inconnu avant que je ne foule ce sol gorgé de mauvaises surprises. Cette découverte m'avait pendant longtemps donné la nausée, avant que je ne finisse pas m'y habituer. J'ai pris sur moi, malgré les nombreuses migraines occasionnées par mon hôte, un tantinet embarrassant. Bref, en clair, je pense que les humains ne sont que nuisance et destruction. Je pense d'abord à la protection de mes compagnons contre la violence des humains. Certes, ils ne sont pas tous des bêtes sauvages, mais je me méfie d'eux...

Sinon, les enfants-âmes tu veux les ou les ? C'est délicat...Selon moi, ils restent "humains", et même s'ils sont élevés par des âmes, ils garderont toujours cet aspect imprévisible qui font des humains une espèce menaçante. D'un côté, je n'ai jamais eu d'enfant, mais j'imagine assez bien l'attachement des parents envers leurs enfants. Moi-même, j'adore les gosses, je les considère comme des petits frères et des petites soeurs, mais je reste sceptique. Je les surveille du coin de l'oeil. Selon moi, il subsistera toujours une différence entre notre espèce et la leur...

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You here to finish me off, sweetheart?

« Vagabond-sur-les-plaines, m'entendez-vous? »

C'était une voix douce et cristalline, celle d'une soigneuse gorgée de tendresse et de sympathie. Vagabond-sur-les-plaines papillonna des yeux, s'arrachant lentement de son inconscience.

« Hey Superman! Tu viens? On a quelques iraniens à aller saucissonner! » lançai-je à l'encontre de Nathaniel. Il faisait une chaleur écrasante, presque suffocante, mais la bonne humeur était au rendez-vous. Cela faisait bien une semaine que l'on sillonnait le pays, armes à feu en main, le visage rougi et couvert de sueur, la respiration haletante et les jambes fatiguées, mais pour rien au monde, nous ne protestions. Allez au-delà de nos limites, cela faisait parti du métier. Jared, Castiel et Kyle fermaient le petit peloton derrière nous, assurant nos arrières alors que nous nous glissions sur un terrain ennemi. Notre objectif; capturer un chef terroriste qui répondait au nom de « Faraj ». Quelque chose brillait sur ma droite. Il me fallut une fraction de seconde pour comprendre de quoi il s'agissait, mais il était déjà trop tard. Un souffle brûlant nous envoya valser à quelques mètres, suivi d'une détonation sonore qui avait sans doute alarmer tout le camp. Ma vue était trouble, et mon oreille droite saignait, mais je n'avais pas le temps de faire l'étendue des dégâts. Devant moi, il ne restait plus rien de Castiel et Jared. Kyle était légèrement blessé, rien de bien grave, au contraire de Nate qui saignait méchamment de la jambe. En vérité, il pissait du sang, et je craignais que l'artère fémorale ne soit touchée. « Putain Nate! Tiens bon » Inutile de papoter du beau temps, j'attrapai un élastique dans mon sac pour faire un garrot au niveau de sa cuisse. Avec Kyle, nous l'attrapions par les aisselles pour l'aider à foutre le camp. « Et merde! » Fais chier! Cette opération venait d'être brillamment ratée, mais pour l'instant, je m'occupais plus de l'état de santé de Nate, soucieux quand à sa vie. Le sillon carmin qu'il laissait derrière lui ne présageait rien de bon. J'avais peur. « Putain nous laisse pas tomber p'tit con! »

Une affreuse migraine pointa le bout de son nez, lui arrachant un gémissement de douleur. Son visage se déforma en une grimace disgracieuse alors qu'il attrapa sa tête entre ses mains.

« C'est un souvenir de votre hôte, rassurez-vous, ça va vite passer »

Mais ça n'a nullement disparu aussi vite qu'il l'aurait espéré. Pendant des semaines, Vagabond-sur-les-plaines, nouvellement appelé « Finnick », s'arrachait les cheveux, luttant contre son hôte qui lui en faisait voir de toutes les couleurs. Lorsqu'il était au bord de la crise, il pouvait toujours compter sur Azriel pour le soutenir, son ami de longue date, rencontré sur la planète Janus. Après des mois vigoureux, Finnick parvint à se débarrasser de son hôte, le réduisant définitivement au silence, mais entretemps, il eut tout le loisir de changer...

« Parlez moi de ces souvenirs, en avez-vous encore Finnick? »

La voix de sa tutrice était tendre, presque mielleuse, comme si elle s'adressait à un enfant, ou un tourmenté. Derrière ses lunettes rectangulaires, Finnick pouvait lire l'inquiétude traverser ses prunelles émeraudes, et ses sourcils se froncer, soucieux. Certes, depuis quelques temps, il était un cas « à part », un traqueur troublé par les chimères du passé de son hôte.

« De temps en temps...Lui, Garett, je ne l'entends plus, mais il m'arrive d'avoir des images troubles, synonymes de ses souvenirs...Ce sont souvent des visions destructrices, des images de guerre...Tous ces cris... »

Il avait du mal à s'y faire. Même si en tant que traqueur, il devait côtoyé la violence de près, il n'aimait pas spécialement arracher la vie à une créature. Une chose qu'il n'avouera jamais à sa tutrice est qu'il commençait à éprouver un plaisir malsain à traquer ses proies. Rôder autour d'elles comme un loup, prêt à bondir sur sa proie. Au cours de ces trois dernières années, il formait avec Azriel le duo de traqueurs le plus redouté sur tout le sol américain. Coriaces, malins et presque espiègles, ils ont attrapé une bonne portion d'humains. Autant vous dire que lorsqu'ils sont dans les parages, il vaut mieux décamper!

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Spoiler:

MAX + FINNICK =

RAAAH qu'il est beau. *ouais je peux dire deux fois bienvenue de deux façons complètement stupides et inutiles *